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13 abril 2009

Leçon d'un Maitre à ses Compagnons



Mes très chers Frères … Compagnons !

Con panis ! Qui partage le pain ; Le copain, comme nous disons aujourd’hui. Quel beau nom pour un grade qui, souvent, et à tort, est dénigré.

Au grade de Compagnon, l’équerre et le compas se presentent de façon differente. C’est-à-dire que vous avez atteint l’équilibre entre la matière et l’esprit. Le travail que vous avez accomplit lors de votre apprentissage, a permis de vous libérer des préjugés qui sont l’apanage des profanes.

La pierre sur laquelle vous avez travaillé, comme Apprentis, était brute et informe. Vous l’avez nettoyée et dégrossie et nous, les Maîtres de cette Respectable Loge, nous avons observé avec attention vos efforts et les progrès que vous avez faits.

Satisfaits de votre travail, nous vous avons accordé le juste salaire que vos efforts vous ont mérité.

La moitié de votre cheminement vers la lumière est achevée.

Rien ne sera plus comme avant car vous avez changé, mes Frères, depuis votre admission en notre sein. Et même si vous en avez peu la conscience aujourd’hui, vous n’appréhendez plus le monde, les hommes ni même les concepts comme autrefois.

Mais ne vous réjouissez pas trop vite, le chemin qui doit mener le Compagnon vers la Maîtrise comporte mille détours, mille difficultés.

Cette pierre, qui est symbolique et qui est vous-même, devra être travaillée, encore et toujours, sans la moindre complaisance ni répit, jusqu’à ce que vous deveniez « os de vos os et chair de votre chair », ainsi que nous l’enseigne la Genèse.

Car c’est par le travail sur soi, et en soi, que l’on progresse sur le chemin qui mène à la lumière.

Nous venons de vous fournir de nouveaux outils avec lesquels vous venez d’effectuer vos voyages symboliques.

Efforcer vous de méditer sur leur signification réelle. Essayez de comprendre la manière comme vous allez vous en servir afin de polir cette pierre qui est votre propre existence.

S’il vous arrivait de faiblir ou peiner sur le chemin, levez les yeux vers le ciel, vers la lumière de l’Etoile Flamboyante : elle dirigera votre marche, elle soutiendra vos efforts et vous guidera inlassablement vers votre destin, vers l’au-delà du miroir, et vous fera découvrir que le centre de l’univers repose dans le cœur de l’homme.

Mais surtout, pour reprendre ce qu’a dit Pythagore « N’espérez pas des choses inespérables et plus rien ne vous sera caché ».


Bonne chance et bonne route, mes Frères.



Jean-Pierre GRASSI

07 abril 2009

Leçon d'un Maitre à son Apprenti


Mon très cher Frère

A l’instar de millions de Francs-Maçons qui, au long des siècles passés, ont été initiés sur les 5 continents, tu viens de renier ta vie profane pour partir à la recherche de la lumière.

Je dois te prévenir que ce sera un chemin long à parcourir, parfois monotone, parfois exaltant, mais ce sera surtout un long travail personnel d’étude et de recherche sur toi-même afin d’atteindre ce que chacun de nous recherche.

Ne te décourage jamais, il y aura toujours une main fraternelle qui sera prête à t’aider à franchir les obstacles que tu pourras rencontrer. Notre Ordre est ainsi fait que, où que tu sois, l’universalité de la Maçonnerie sera toujours présente. La Fraternité n’est pas, pour nous, un vain mot, une valeur sans fondements.

Aujourd’hui, tu viens d’être reçu Apprenti Maçon. C'est-à-dire que tu vas apprendre pourquoi et comment sera ta nouvelle vie. Le terme « Apprenti » n’est pas péjoratif, loin de là. D’ailleurs, un de mes maîtres en Maçonnerie me disait qu’il était toujours un apprenti, après tant d’années passées en Loge, car tellement éloigné de la connaissance. Tu vas donc apprendre et c’est ici, dans ce lieu que nous dénommons « Loge » que se fera ton apprentissage.

J’ai le devoir de t’informer que tu ne pourras pas exercer le droit de parole lors de nos tenues, avant que nous jugions que tu sois apte à recevoir le 3ème et dernier grade de la Franc-maçonnerie qui est celui de Maître Maçon. Les Frères Apprentis et Compagnons se taisent en Loge. Donc, regarde et écoute, et nous t’aiderons à comprendre et à progresser dans ton travail.

Tu dois savoir que nous sommes actuellement dans ce que nous appelons « une tenue de loge », c'est-à-dire, une session de travail rituel qui réunit tous les frères de la Loge. Un mot important, « Rituel » !

Le déroulement de nos travaux de loge dans notre Rite, qui est le Rite Ecossais Ancien et Accepté, respecte une tradition immuable depuis les premiers jusqu’aux derniers mots prononcés par le Vénérable Maître. C’est le Rituel des Travaux.

La tenue peut être plus ou moins longue, en fonction de l’ordre du jour, mais elle obéira toujours à la même liturgie. C’est pourquoi, lorsque tu assisteras dans le futur à une tenue d’une autre Loge, ici ou ailleurs dans le monde, tu ne seras jamais dépaysé car, si la langue parlée sera différente, le Rituel, lui, sera toujours le même.

Pour terminer, je vais te lire le texte suivant :

« Les dernières qualités que nous exigeons encore de toi sont une discrétion à toute épreuve sur tous les secrets qui te seront révélés ; une volonté ferme et constante d’aimer tes Frères, de les protéger, de les secourir dans leurs besoins, de les éclairer de tes lumières, de les édifier par tes bons exemples, de sacrifier tout ressentiment personnel et de rechercher, en un mot, tout ce qui peut contribuer à la paix, à la concorde et à l’union de la Société. »

Tu vois, ces phrases on été écrites en 1772 et ont été prononcées, elles aussi, par l’Orateur, lors de l’initiation d’un profane, tel que tu l’as été aujourd’hui.

Ce texte contient la référence de toutes les valeurs morales qui, aujourd’hui encore, sont exigées des Francs-maçons. Et je ne doute pas, en te regardant, d’avoir en face de moi un homme qui respectera, tout au long de sa vie, ces valeurs fondamentales.

Mon très cher Frère , au nom de tous, je te souhaite la bienvenue au sein de la Maçonnerie Universelle, en général, et parmi nous, dans notre Loge, en particulier.



Jean-Pierre GRASSI

08 maio 2008

Mestre e Aprendiz

Costumo invocar com frequência a noção de que o Mestre maçon deve considerar-se um eterno Aprendiz, se quer ser digno de ser considerado Mestre.

Também me relembro com frequência que ser maçon é um percurso de auto-aperfeiçoamento, sempre dinâmico, sempre inacabado, sempre em execução. Um dos marcos desse caminho é o maçon, o homem livre e de bons costumes, poder convictamente considerar-se Mestre de si mesmo, capaz de dominar suas paixões, seus vícios, domar seu temperamento, desbastar sua personalidade, no sentido do equilíbrio, da justeza. Enfim, conseguir EFECTIVAMENTE nortear sua vida e suas acções e realizações dentro do espaço delimitado por três características indispensáveis para que cada obra humana tenha valia digna desse nome: a Sabedoria, a Força e a Beleza. Que cada nossa decisão, cada realização nossa, consiga simultaneamente ser sabedora, porque justa e certa e equilibrada e prudente, forte, porque durável e susceptível de naturalmente se impor e prosseguir seus objectivos e bela, porque agradável aos demais, não é empresa fácil, se a queremos realizar bem, mas é extremamente gratificante, quando se alcança.

Ser maçon é, portanto, ser sempre Aprendiz, porque em cada momento devemos melhorar, mais bem compreender e fazer, sempre devemos estudar e especular e experimentar, para em cada dia sermos um pouco, um grão que seja, melhores do que o anterior. Mas é também ser Mestre, porque a aprendizagem não é um mero exercício intelectual, é um meio para utilizarmos e dominarmos e integrarmos o que aprendemos, com valia para nós próprios e para os demais, que podem beneficiar do que aprendemos e da transmissão do nosso conhecimento.

Esta dualidade Aprendiz - Mestre é, por natureza, dinâmica. Aprendemos e do que aprendemos somos Mestres e, sendo-o, verificamos que mais temos a aprender, e vemos como, e de novo mais aprendemos, e de mais somos Mestres e assim sucessivamente, numa eterna sucessão do ciclo tese-antítese-síntese que é nova tese. Esta relação entre aprendizagem e utilização do que se aprendeu necessita, porém, de ser equilibrada - de pouco vale aprender, aprender e aprender, se nada se utiliza, se aplica, se usa; não muito vale fazer e refazer e repetir o que um dia se aprendeu,em eterna e rotineira execução, sem perspectivas nem evolução. Por isso, em Maçonaria se preza o equilíbrio e se atende ao valor da dualidade, como factor de progresso, de evolução.

Em bom rigor, o maçon não É aprendiz, não É Mestre. O maçon FAZ-SE Aprendiz e, com isso, TORNA-SE Mestre. Não se compreende efectivamente a natureza da Maçonaria se dela apenas se retém uma imagem estática. A Maçonaria e os seus ensinamentos são essencialmente dinâmicos e é esse dinamismo, essa perpétua evolução, esse incessante movimento intelectual que é indispensável entender, se se quer perceber o que é a Maçonaria. Cada ponto de chegada é um novo ponto de partida. Sempre. Com a especificidade de que cada maçon não tem necessariamente de partir dos SEUS pontos de chegada. Pode beneficiar dos que seus Irmãos obtiveram para, a partir deles, integrar os seus próprios conhecimentos e de tudo beneficiar para prosseguir sua demanda.

É também por isso que a maçonaria orgulhosamente se reclama da Tradição. Da Tradição de seus ancestrais, dos Mestres que antes de nós fizeram suas demandas e chegaram a suas conclusões. Que abriram e aplainaram os caminhos que hoje confortavelmente percorremos sem dificuldade, permitindo que nos aventuremos no desbaste de novos percursos que, se bem trabalharmos, um dia serão rápidas estradas, facilmente atravessadas pelos vindouros até às fronteiras de seus desconhecidos novos percursos. Por isso, para um maçon é natural ir ao passado rever o que aí se descobriu, para integrar com o que hoje está à nossa disposição e poder construir o que amanhã se descobrirá. Por isso, o Passado, o Presente e o Futuro se unem e tocam e associam para mais um pouco se avançar. Por isso, nós, maçons, valorizamos o Passado, a Tradição, os Ritos e os Conhecimentos que herdámos de nossos antecessores, tanto como valorizamos o nosso esforço de Hoje e como aspiramos a que seja valorizado o que procuramos construir para o Futuro. Que um dia será Presente e logo Passado... Dinâmica, não estática...

Os Aprendizes de antanho são para nós Mestres que nos ajudam a aprender e a sermos, por nosso turno, Mestres. Mas também os Mestres Aprendizes de agora mutuamente se influenciam. Por isso, mais do que dizer-se apenas que cada Mestre maçon, sendo-o, é simultaneamente um Aprendiz, pode e deve dizer-se ainda que cada maçon é também e sempre um Aprendiz de alguém e Mestre de algum outro Aprendiz.

Portanto, e resumindo: cada Mestre maçon é simultaneamente Mestre de si próprio e eterno Aprendiz, Aprendiz dos ensinamentos dos seus antecessores e Mestre dos vindouros e ainda Aprendiz de alguém e Mestre de algum outro Aprendiz - porventura também Mestre e, portanto, com as mesmas características...

Uma das coisas que eu gosto na Maçonaria é esta sua simplicidade!

Rui Bandeira